9 janvier 2021
La Chine annonce une campagne contre les activités en ligne « illégales » au Tibet
Par Choekyi Lhamo (Phayul)
La police chinoise de la Région autonome du Tibet (RAT) a de nouveau annoncé une campagne contre les individus qui participent à des activités en ligne visant à « diviser le pays » et « saper l’unité nationale » dans un avis daté du 24 novembre. L’annonce publique énumère une série d’activités en ligne illégales telles que l’utilisation de réseaux privés virtuels et l’adhésion à des groupes sur des plateformes de médias sociaux, avertissant que les autorités « frapperont fort » contre les contrevenants.
L’organisation de défense des droits basée à Dharamshala a noté le mois dernier qu’un avis similaire avait été publié en février 2019, qui criminalisait les activités visant à « collecter, produire, télécharger, stocker, publier, diffuser et rendre publiques des attaques malveillantes contre le PCC et le gouvernement chinois, le système socialiste, le système d’autonomie ethnique régionale, et la politique de gestion de la RAT par le parti et le gouvernement ». Il a offert des récompenses allant jusqu’à 300 000 yuans (45858,9 $) dans une directive émise par le Bureau de la sécurité publique de la TAR en 2019.
Les restrictions ont également été imposées dans d’autres régions tibétaines de la province de Qinghai, où la police locale a annoncé une peine d’emprisonnement de huit ans. L’avis chinois disait : « Il est interdit de publier et de diffuser des informations qui déforment l’histoire, diluent la conscience nationale, utilisent le contenu religieux, les activités religieuses, etc. pour attaquer le parti et les politiques de l’État, et calomnier le système socialiste ». Il n’est pas non plus autorisé à utiliser des outils de messagerie instantanée et des forums sociaux pour communiquer avec des organisations qui sont considérées comme portant atteinte à la sécurité nationale.
Les autorités chinoises ont interdit les plateformes en ligne et les moteurs de recherche internationaux tels que Google, Facebook et Twitter, et leur ont substitué des applications comme WeChat et Weibo dans leur propre plateforme internet gardée par la « Grande muraille numérique ». Le rapport cite qu’une étude des sites de microblogging chinois a conclu que la moitié des messages provenant du Tibet sont supprimés, contre 12 % pour ceux de Pékin.
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Par Choekyi Lhamo (Phayul)
La police chinoise de la Région autonome du Tibet (RAT) a de nouveau annoncé une campagne contre les individus qui participent à des activités en ligne visant à « diviser le pays » et « saper l’unité nationale » dans un avis daté du 24 novembre. L’annonce publique énumère une série d’activités en ligne illégales telles que l’utilisation de réseaux privés virtuels et l’adhésion à des groupes sur des plateformes de médias sociaux, avertissant que les autorités « frapperont fort » contre les contrevenants.
L’organisation de défense des droits basée à Dharamshala a noté le mois dernier qu’un avis similaire avait été publié en février 2019, qui criminalisait les activités visant à « collecter, produire, télécharger, stocker, publier, diffuser et rendre publiques des attaques malveillantes contre le PCC et le gouvernement chinois, le système socialiste, le système d’autonomie ethnique régionale, et la politique de gestion de la RAT par le parti et le gouvernement ». Il a offert des récompenses allant jusqu’à 300 000 yuans (45858,9 $) dans une directive émise par le Bureau de la sécurité publique de la TAR en 2019.
Les restrictions ont également été imposées dans d’autres régions tibétaines de la province de Qinghai, où la police locale a annoncé une peine d’emprisonnement de huit ans. L’avis chinois disait : « Il est interdit de publier et de diffuser des informations qui déforment l’histoire, diluent la conscience nationale, utilisent le contenu religieux, les activités religieuses, etc. pour attaquer le parti et les politiques de l’État, et calomnier le système socialiste ». Il n’est pas non plus autorisé à utiliser des outils de messagerie instantanée et des forums sociaux pour communiquer avec des organisations qui sont considérées comme portant atteinte à la sécurité nationale.
Les autorités chinoises ont interdit les plateformes en ligne et les moteurs de recherche internationaux tels que Google, Facebook et Twitter, et leur ont substitué des applications comme WeChat et Weibo dans leur propre plateforme internet gardée par la « Grande muraille numérique ». Le rapport cite qu’une étude des sites de microblogging chinois a conclu que la moitié des messages provenant du Tibet sont supprimés, contre 12 % pour ceux de Pékin.
23 mai 2018
Le village de Xi Jinping
À Liangjiahe, un petit village du centre de la Chine, les visiteurs peuvent visiter les sites qui ont formé Xi Jinping. Voici l’humble demeure où, il y a presque cinquante ans, le futur président à vie dormait aux côtés de ses collègues fonctionnaires du Parti communiste ; il y a le puits qu’il a aidé à creuser. Lorsqu’une équipe de CNN a fait un reportage sur le village de Xi, elle a été suivie partout : c’est un endroit pour rendre hommage, pas pour sourire ou critiquer.
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À Liangjiahe, un petit village du centre de la Chine, les visiteurs peuvent visiter les sites qui ont formé Xi Jinping. Voici l’humble demeure où, il y a presque cinquante ans, le futur président à vie dormait aux côtés de ses collègues fonctionnaires du Parti communiste ; il y a le puits qu’il a aidé à creuser. Lorsqu’une équipe de CNN a fait un reportage sur le village de Xi, elle a été suivie partout : c’est un endroit pour rendre hommage, pas pour sourire ou critiquer.
4 mai 2015
Urgence séisme au Népal
Plusieurs moyens d’aider ce pays sinistré.
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Plusieurs moyens d’aider ce pays sinistré.
4 juin 2014
Tiananmen : 25 ans
25 ans après les événements tragiques, la chine est toujours dans le déni.
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25 ans après les événements tragiques, la chine est toujours dans le déni.
26 novembre 2013
Festival Jean Rouch et cinéma tibétain
Le Festival International de Documentaire Jean Rouch consacre 3 jours au cinéma tibétain du 26 au 29 novembre à l’INALCO, nouvel auditorium, 65, rue des Grands Moulins, (métro Bibliothèque François Mitterrand), Paris 13.
L’entrée est gratuite.
Programme complet du festival sur :
Image extraite de « Yartsa » de Chenaktsang Dorje Tsering
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Le Festival International de Documentaire Jean Rouch consacre 3 jours au cinéma tibétain du 26 au 29 novembre à l’INALCO, nouvel auditorium, 65, rue des Grands Moulins, (métro Bibliothèque François Mitterrand), Paris 13.
L’entrée est gratuite.
Programme complet du festival sur :
Image extraite de « Yartsa » de Chenaktsang Dorje Tsering
22 novembre 2013
Kunchok Tsephel
Kunchok Tsephel, 39 ans a été condamné à 15 ans de prison en 2009. Il avait été arrêté le 26 février 2009. Son crime : il aurait divulgué des secrets d’état sur son site internet (comprendre qu’en fait il a dû parler des événements de mars 2008). Kunchok Tsephel est le fondateur de Chodme (la lampe à beurre), un site dédié à la littérature tibétaine. J’ai rencontré il y a quelques années Kunchok en Amdo. C’est quelqu’un d’une gentillesse extrême dont le seul but est de défendre la culture tibétaine, notamment en offrant une plateforme d’expression aux poètes actuels. Au moment où je l’ai vu, il se désespérait de voir son site être régulièrement fermé par les autorités chinoises, soit sans un mot d’explication soit sous prétexte de problèmes techniques. Mais jamais il n’a renoncé à l’idée de promouvoir une culture tibétaine contemporaine.
Aujourd’hui, PEN America lance une campagne de mobilisation à son sujet.
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Kunchok Tsephel, 39 ans a été condamné à 15 ans de prison en 2009. Il avait été arrêté le 26 février 2009. Son crime : il aurait divulgué des secrets d’état sur son site internet (comprendre qu’en fait il a dû parler des événements de mars 2008). Kunchok Tsephel est le fondateur de Chodme (la lampe à beurre), un site dédié à la littérature tibétaine. J’ai rencontré il y a quelques années Kunchok en Amdo. C’est quelqu’un d’une gentillesse extrême dont le seul but est de défendre la culture tibétaine, notamment en offrant une plateforme d’expression aux poètes actuels. Au moment où je l’ai vu, il se désespérait de voir son site être régulièrement fermé par les autorités chinoises, soit sans un mot d’explication soit sous prétexte de problèmes techniques. Mais jamais il n’a renoncé à l’idée de promouvoir une culture tibétaine contemporaine.
Aujourd’hui, PEN America lance une campagne de mobilisation à son sujet.
27 mai 2012
Immolation de deux moines à Lhassa
La roue du Dharma sur le toit du Jokhang
Deux jeunes moines tibétains se sont immolés par le feu dimanche 27 mai à Lhassa. Ce sont les premières immolations signalées dans la capitale de la Région « Autonome » du Tibet ».
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La roue du Dharma sur le toit du Jokhang
Deux jeunes moines tibétains se sont immolés par le feu dimanche 27 mai à Lhassa. Ce sont les premières immolations signalées dans la capitale de la Région « Autonome » du Tibet ».
29 mars 2012
Le Tibet brûle
Un autel au monastère Rongwo à Rebkong avec des photos du Dalaï-lama
Sous de grands portaits souriants du dalaï-lama suspendus aux murs, un autel improvisé occupe tout le fond de la véranda. La foule compacte qui s’entasse dans l’espace exigu observe un silence impressionnant.
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Un autel au monastère Rongwo à Rebkong avec des photos du Dalaï-lama
Sous de grands portaits souriants du dalaï-lama suspendus aux murs, un autel improvisé occupe tout le fond de la véranda. La foule compacte qui s’entasse dans l’espace exigu observe un silence impressionnant.
29 mars 2012
« Lorsque 2 000 Tibétains se seront immolés… »
Rebkong vue du toit de son monastère
Le 17 mars, un berger de Tongren (Rebkong en tibétain), père de 4 enfants, s’est immolé. C’est le 29e suicide par le feu en un an. Rencontre avec ceux qui bravent la répression chinoise et se sacrifient pour un Tibet libre.
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Rebkong vue du toit de son monastère
Le 17 mars, un berger de Tongren (Rebkong en tibétain), père de 4 enfants, s’est immolé. C’est le 29e suicide par le feu en un an. Rencontre avec ceux qui bravent la répression chinoise et se sacrifient pour un Tibet libre.
10 mars 2012
Pour l’anniversaire du soulèvement de Lhassa, la crise atteint un nouveau paroxysme au Tibet
Désigné comme le Jour du soulèvement national (National Uprising Day) à Dharamsala, dans le nord de l’Inde, où siège le gouvernement tibétain en exil, le 10 mars a chaque année un écho très fort parmi les 6 millions de Tibétains de la Région autonome tibétaine (sous contrôle chinois) et des zones tibétaines des quatre provinces chinoises qui la bordent.
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Désigné comme le Jour du soulèvement national (National Uprising Day) à Dharamsala, dans le nord de l’Inde, où siège le gouvernement tibétain en exil, le 10 mars a chaque année un écho très fort parmi les 6 millions de Tibétains de la Région autonome tibétaine (sous contrôle chinois) et des zones tibétaines des quatre provinces chinoises qui la bordent.
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